Au tout départ, vous traversez les marais pour rejoindre la Vilaine au niveau du pont de Droulin. Le circuit effleure ensuite, en bord de Vilaine, un tronçon probable d'une ancienne voie romaine. Le circuit grimpe pour gagner la chapelle St Joseph (A/R : 600 m), construite au 19ème siècle.

Vous poursuivez vers la Tour Télécom. A 60 mètres de haut, le point de vue s'étend sur la campagne de Langon et de Brains sur Vilaine.

Le circuit se complique avec plus de montées que de descentes, traversant des zones boisées. Au niveau de Balac, possibilité de bifurquer à droite pour rejoindre le point de départ et faire un circuit de 27 km au lieu des 43 km initialement prévus.

Vous suivez le GR 39, montant progressivement vers le bois de Baron. Ici, une zone technique permet de se tester sur une zone en lacets et en descente. Vous atteignez le site de Corbinières avec un panorama sur le viaduc ferroviaire qui semble surgit de nulle part, soulignant l'escarpement des rives et la nature sauvage du site. Là, une zone technique en descente rejoint 50 mètres plus bas les bords de la Vilaine.

Vous redescendez vers la Vilaine en passant par Radineuf et en longeant la voie ferrée. La halte nautique de Port de Roche est aussi le point de départ d'une variante du circuit, proposant une boucle de 20 km A noter que le pont de Port de Roche est l'un des premiers ponts réalisés en acier Bessmer en 1868, d'où sa présentation un an plus tôt à l'Exposition Universelle de Paris. Sur les piles du pont, on remarque les lettres N et E correspondant aux initiales de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie.

Vous remontez vers les villages de Chenac et de Montenac. Certaines maisons du village n'ont pas de fondation et ont été construites directement sur le schiste qui affleure. Vous rejoignez le bourg de Langon en passant devant les menhirs des Demoiselles de Cojoux. Au centre du bourg se trouve la chapelle Ste Agathe, un joyau architectural : c'est à l'origine un bâtiment gallo-romain ! A l'intérieur, elle présente une voûte romaine pente, unique en France, montrant Vénus sortant des eaux, entourée de tout un décor de poissons et de coquillages. Cette peinture constitue le décor classique des thermes des grandes villes.